Remise en conformité trentenaire sprinkler
Les systèmes sprinklers sont des dispositifs essentiels de protection contre l'incendie, conçus pour détecter et éteindre les flammes ou les maîtriser dès leur apparition. Cependant, pour garantir leur efficacité et leur conformité réglementaire, ces installations nécessitent un entretien rigoureux, dont des révisions périodiques prévues par des référentiels spécifiques.
La révision trentenaire représente une étape majeure dans la maintenance des systèmes sprinklers. Ce contrôle approfondi, exigé par les référentiels APSAD R1 et NF EN 12845, vise à vérifier l'intégrité et le bon fonctionnement du système après plusieurs décennies de service. Ces normes, reconnues au niveau national et européen, fixent les exigences techniques pour assurer la durabilité, la fiabilité et l'efficacité de ces dispositifs.
La réglementation et les référentiels évoluent et impliquent la prise en compte des nouveaux matériels, des nouveaux principes de protection et des résultats d’essais et retours d’expériences.
Sur une période de trente ans, les risques évoluent selon les critères suivants :
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Evolution de votre activité ;
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Modification des modes et des types de stockage.
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Modification de la nature et des types d’emballage ;
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Changement de la composition des produits ;
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Modernisation des bâtiments et des équipements ;
De plus, votre système subit une usure du temps qui se caractérise par les points suivants :
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Usure des composants principaux : moteurs, pompes, joints, vannes…
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Oxydation interne des tuyauteries dû à la présence d’oxygène et d’eau dans les tuyauteries ;
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Embouage des réseaux ;
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Perte de conformité des matériels avec les normes en vigueur.
L’objectif assigné à cette étape de mise en conformité est de repartir pour trente ans avec un niveau de sécurité comparable à celui procuré par l’application du référentiel APSAD R1 ou NF EN12845 en vigueur à la date des travaux. Possibilité également de se conformer lors d’une révision trentenaire aux normes NFPA ou FM Global.
L’étude de remise en conformité trentenaire, un processus en trois phases
Pour un déroulement efficace et un résultat optimal, la prestation doit se dérouler en trois phases distinctes. Notre société vous propose la réalisation de ces trois phases dans l’objectif de la mise en conformité de votre installation.
L’objectif de la première phase est de sensibiliser et d’informer le client sur la démarche à suivre pour cette étude ; ainsi que de définir la protection requise par la règle en vigueur.
Les opérations suivantes sont à mener :
Analyser le système existant
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Contrôler l’étendue de la protection, en particulier identifier les zones non protégées en communication avec ou à moins de 10m des zones protégées
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Apprécier et collecter l’information sur l’état des réseaux (sans démontage)
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Décrire et tester les sources d’eau existantes (groupe motopompe ou électropompe à tester afin de tracer des courbes de performances)
Analyser les besoins actuels
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Classer les activités et les stockages (type, hauteur, matériaux) lors de l’audit
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Définir la protection requise par la règle en vigueur
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Définir les besoins de la source d’eau requises par la règle en vigueur
L’objectif est de dresser l’état des lieux de façon détaillée en sélectionnant les parties compatibles du système existant avec celui prévu et décider de la sauvegarde de certaines parties du système.
Description des opérations à mener sur les sources d’eau
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Dispositif d’essai portatif : faire poser ce dispositif, prévoir le rejet éventuel de l’eau à l’extérieur à l’aide de canalisation provisoire.
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Eau de ville : faire une mesure précise des caractéristiques hydrauliques de votre réseau d’alimentation d’eau de la ville
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Groupes de pompage : mesurer les caractéristiques hydrauliques, vérifier la conformité de l’installation électrique, effectuer un essai d’endurance des groupes (30 minutes minimum)
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Exécution d’un essai de reprise en charge si présence d’un groupe électrogène de secours
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Détermination de la hauteur d’eau utile requise et détermination du NPSH (Net Position Suction Head)
Description des opérations à mener sur les réseaux
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Établir des isométries pour chaque réseau et lancer les scénarios de calculs hydrauliques (favorisé et défavorisé)
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Rechercher les points de non-conformité importants sur votre réseau
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Vérification de l’état interne des tuyauteries au regard du processus de corrosion et d’embouage des réseaux
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Analyses physico-chimiques des eaux des réseaux incendie sprinkler pour connaître leur tendance corrosive et/ou entartrant
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Analyses métallographiques de manchettes de tuyauterie, identification du type de corrosion en présence, détermination de la composition chimique de l’acier et contrôle d’épaisseur des traitements galvaniques (étude en laboratoire spécialisé)
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Exécution des essais d’arrivée d’eau pour tous les réseaux concernés (sous air, préaction)
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Prélèvement et test de fonctionnalité des têtes sprinkler (vérification facteur k, température de déclenchement…)
L’objectif étant de lister avec le plus de précision possible les travaux à effectuer afin :
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D’être en mesure de décider s’il est possible de réutiliser des parties du système et de chiffrer le coût de leur remise en état ;
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D’éviter une succession de travaux supplémentaires en cours d’exécution du chantier ;
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De faciliter la comparaison des offres pour une vision claire pour le client.
Ainsi le cahier des charges définissant les travaux à effectuer, il doit permettre au système sprinkler de répondre à toutes les exigences de la règle choisie en vigueur (APSAD R1, NF EN12845, NFPA, FM). Toutefois un certain nombre de points peuvent faire l’objet de dérogations avec l’accord préalable du CNPP ou de votre assureur. Il est du ressort de l’installateur ou du cabinet d’Ingénierie de se rapprocher du CNPP pour justifier et obtenir les dérogations visées.